Devenir

Hypersensitf

après l’explosion d’AZF

et découvrir ses chakras

 

Sébastien Fernandez

Dédié à ma famille,

mon entourage,

aux équipes de recherche

     ainsi qu’aux victimes d’AZF.

 

  Suite à un internement psychiatrique résultant d'un échec douloureux  qu'il n'arrive à gérer, il vient à délirer et entame une rechute maniaco-dépressive Il sera interné à l'hôpital Marchant et malheureusement exposé à l'explosion de l'usine de la Grande Paroisse du groupe Total Fina Elf, le 21 septembre 2001. Il va traverser une période où il est confronté à une série de symptômes les plus divers : troubles visuels, hallucinations, phénomènes paranormaux, hypoacousie, hyperacousie, déficit vestibulaire, troubles cardiologiques, douleurs polyarticulaires, oligospermie, allergies qui finalement lui laisseront des séquelles et l'amène à un suivi médical. Il tentera de comprendre ces hallucinations ou phénomènes paranormaux qui d'après lui pourraient être une évolution de la partie sensitive, une hypersensitivité caractérisée par la perception des stimulations de l’environnement, voire une amplification de ses capacités sensorielles. Ces capacités l'amènent à s'interroger sur le détail de ces images qu'il perçoit:: comme le film d'une femme qui monte à cheval et qui d'après ses connaissances littéraires est George Sand. Serait -il en connexion avec des personnes mortes ou des extra-terrestres, serait-il la réincarnation de George Sand, a-t-il une capacité de voyant ou de médium, l'avenir est devant lui pour le lui dire, à moins que ces images ne soient que le fruit de son imagination, ce qui pourrait nous faire interpréter ces images comme une série de stimulations intérieures propres à l’aspect sensitif de chacun et qui proviendraient des ressources stockées dans notre mémoire dés lors que l’on se sert de son cerveau pour imaginer, se souvenir, inventer et créer abondamment dans sa viel

 

Le cerveau ne serait-il pas comme une muscle qui fabrique des hallucinations dès lors qu’il travaille  ?

Les voyants qui ont des visions ne sauraient-ils pas victimes d’une suractivité cérébrale à laquelle vient s’ajouter un sens inouïe de la psychologie et de la communication ?

Nous entendrons nous pour dire que les hallucinations sont le fruit de l’activité cérébrale comme sont les rêves. ?

Doit-on exclure d’une société les gens qui ont des hallucinations ou ceux qui font des rêves chaque nuit ?

Lesquels doivent prendre absolument un  médicament ?  Tout repose entre vos mains !

Nos chercheurs travailleront-ils pour y voir clair et nous aider à nous accepter les uns les autres ?

Tel est l’enjeu de la recherche scientifique pour ce  XXI ème siècle.

 

Avertissements :

 

Je ne suis ni docteur, ni professeur, seulement moi-même.

Ce qui suit est une feuille de route singulière et personnelle d’un agneau qui sort du troupeau, non une marche à suivre à la lettre d’un berger.

C’est le parcours d’un petit bonhomme, retroussant ses manches, enterrant la peur, jour après jour, renversant les évidences, sortant du silence, tirant sa révérence à l’espérance de tous les possibles dans un univers rebondissant d’énigmes et de mystères encore à élucider.

 

Préface

 

Le problème majeur pour écrire ce livre débutait surtout par le fait de savoir s’aborder en premier lieu soi-même pour essayer d’aborder un lecteur.

Ce n’est jamais simple de prendre un peu de recul sur soi pour s’analyser, puis  en s’éloignant, de commencer à y voir clair. Pour me définir et dire en quelque sorte qui étais-je et qu’avais-je en toute liberté, je me trouvais confronté au problème de la terminologie. Somme toute, je n’étais  spécialisé dans le domaine médical, et pourtant, je devais pour réussir une auto-définition rigoureuse, veiller à exprimer le plus authentiquement possible mon expérience en choisissant des termes appropriés ou des comparaisons proches de tout un chacun pour qualifier envers un lecteur lors de la transmission de ce livre mes descriptions et explications, ne serait-ce que pour ma famille en tout premier lieu.

 

Moi, tout compte fait, je ne détiens pas la vérité universelle, je ne suis rien, on ne me dit rien  mais j’observe tout et à ce grand petit tout j’apporte comme grain de sable, ma petite goutte d’eau dans l’immense océan qu’est la vie et je vous livre une partie de ma vie qui se déroule ainsi sous quelques verbes bien précis : observer, apprendre, comprendre, douter, s’interroger, réfléchir et transmettre.

 

Je ne suis qu’un professeur, qui n’a jamais donné un cours, vous laisse mes observations, en ferez-vous une leçon ?

 

Les personnages et les faits racontés sont réels.

 

Le tout est écrit si possible avec simplicité, sous diverses approches  pour me rendre accessible à un enfant, un adolescent, un étudiant, un chercheur.

 

Table des matières

 

    Avertissements :

   Préface.

     Première partie :

 

I -   Témoignage accessible à un enfant  

        1]. .J’ai été victime de l’explosion d'AZF à Toulouse, j'ai eu des séquelles  et depuis, je découvre le  monde du paranormal

        2]..Comment le stade sensitif a fait ses premiers débuts ? 

II - Témoignage accessible à un adolescent  

        1]...J’ai été victime de l'explosion d’AZF à Toulouse et depuis, je découvre le monde du paranormal

        2].. Comment le stade sensitif a fait ses premiers débuts ? 

III -  Période post traumatique et paranormale à AZF 

        1]..Un internement psychiatrique 

        .2]..Description du premier phénomène paranormal  

        3].. Une infertilité masculine 

        4].. Deuxième phénomène paranormal  

        5].. Un trouble de l’audition : l’hypoacousie 

        6]   Exploration sensori-motrice 

        7]..Une insuffisance de convergence visuelle 

        8]..Description du troisième phénomène paranormal

              .8.1] Des phénomènes post-images 

        9] . Des troubles de l’équilibre 

        10]  Une aggravation allergique :

        11]..Une aggravation psychiatrique :

        12]  Des problèmes cardiologiques :

        13]  Une aggravation de l’infertilité.

        14]  Une aggravation rhumatologique :

4 ] Récapitulation.

5] Plusieurs pathologies, plusieurs médicaments : attention danger !

6] Mes recherches

7]. Interrogations.

 

    Deuxième partie

         Exploration des chakras et de la circulation de l'énergie dans le corps

 

 

Première partie :

 

I -Témoignage accessible à un enfant

 

Être compris par un enfant, lui avouer en quelques mots qui j’étais réellement, voilà quel était mon plus grand défi.

Si l’enfant comprenait, alors l’adulte qu’il deviendrait serait tolérant envers ses semblables et n’exclurait à tort ou raison. C’est ainsi que je me mis à rédiger ce texte.

 

1]   J’ai été victime de l’explosion AZF à Toulouse, j'ai eu des séquelles  et depuis, je découvre le monde du paranormal

 

 

Deux ans après l’explosion,

Les docteurs disent que j’ai des hallucinations

car je vois défiler des images dans l’obscurité.

En plein jour,

devant moi,

des visages transparents que je ne connais pas

apparaissent

et à ma droite un film tout en bleu :« une femme à cheval »

Même en fermant les yeux ces images apparaissent.

C’est comme si je faisais un rêve sans dormir.

 

De même,

m’étant promené en ville,

et ayant longé la place Jeanne d’Arc à Toulouse,

j’ai entendu une voix d’origine inconnue

prononcer le mot : « Kamel »

 

Je ne bois pas d’alcool et je prends un traitement.

Cependant le traitement ne fait pas disparaître ces images.

Les docteurs pensent que ma maladie maniaco-dépressive s’est aggravée.

D’autres personnes pensent

que je serais doué pour la voyance,

que j’aurais donc par ces faits un sixième sens, un don.

 

Moi je crois que je suis hypersensitif :

C’est à dire que je dois être sensible à des stimulations,

capable de voir ces stimulations,

sans connaître véritablement leurs origines

Serais-je capable d’arriver à maîtriser une mémoire visuelle.

Serais- je la réincarnation d’une autre personne ?

 

A toi de te poser des questions ?

Ces hallucinations disparaissent lorsque je suis concentré sur une tâche.

Suis je malade ?

Je ne sais pas ! .

Peut-être qu’on n’apprend pas à se servir de nos sens à cent pour cent ?

 

En attendant, seul et sans une réponse unanime du monde scientifique.

Je reste vigilant et ouvert à tout type d’interprétation.

Pour me sentir bien dans ma peau,

j’apprends à transformer l’anxiété que ces hallucinations ont pu générer en curiosité et  interrogations,

je décide de vivre avec pour les comprendre et mieux me comprendre

 

 

2]   Comment le stade sensitif a fait ses premiers débuts ?

 

Durant l’adolescence

et bien plus tard,

Je pense avoir traversé une période pré-sensitive,

se caractérisant par cette capacité

d’être sensible à une stimulation .

 

 

Par exemple,

j’ai eu le pressentiment que la Chanteuse Dalida allait mourir en voyant sa photo le matin précédant sa mort,

Puis bien plus tard,

j’eus le pressentiment de la mort du célèbre acteur Alec Guiness, incarnant le rôle de Obi wan ken obi dans le film "la guerre des étoiles"

et ce un jour avant en regardant le couché du soleil.

Coïncidence ou débordement d’imagination ?

 

Je me souviens aussi d’un rêve où je voyais que mon corps sortait de mon propre corps et montait vers le haut du plafond.

Hélas je n’arrive à expliquer l’origine de ce rêve.

 

        II -  Témoignage accessible à un adolescent

 

Aborder la complexité de ma personne avec simplicité, ne me laissait tout le temps la possibilité d’utiliser des mots simples, alors je pris la peine comme à l’école de créer petit à petit un lexique pour m’adresser désormais à un adolescent.

 

1]  J’ai été victime d’AZF et depuis j’entre dans un monde paranormal

 

Deux ans après l’explosion d’AZF,

à laquelle j’avais été exposé,

j’ai eu une série d’hallucinations,

C’est-à-dire que je vois défilé dans l’obscurité,

comme en plein jour,

devant moi des visages transparents

et à ma droite un film, sous forme d’hologramme,

d’une femme à cheval qui se ballade,

film qui devient tout bleu dès que je suis en pleine obscurité.

.

C’est comme si je voyais dans l’obscurité totale.

 

De même,

m’étant promené en ville,

et ayant longé la place Jeanne d’Arc à Toulouse,

j’ai entendu une voix d’origine inconnue

prononcer le mot : Kamel.

 

Pourtant,

je ne bois pas et j’ai pris des traitements.

Les médecins ont pensé que ma maladie maniaco-dépressive s’est aggravée.

Je ne me sers d’aucune drogue non plus.

D’autres personnes, des gnostiques pensent que je serais doué

pour la voyance, que j’aurais donc par ce symptôme un sixième sens.

 

Moi je pense qu’il se pourrait que je sois devenu hypersensitif :

Parce que je suis plus réceptif au fur et à mesure aux stimulations.

D’après moi je commencerais à percevoir les stimulations

de mon environnement.

 

D’autre part,

je ne délire pas,

et je ne m’abandonne à l’alcool.

 

J’ai dépassé la peur

lorsque ces hallucinations se produisent.

J’arrive à peu prés à les gérer,

mais n’en suis qu’à la découverte,

et  ne dispose de la vérité absolue

pour en certifier l'origine,

si ce n’est qu’elles arrivent à la suite de l’explosion d’AZF.

 

J’ai l’oreille musicale et suis plus vulnérable que la plupart

par cette sensibilité, car je peux avoir mal à l’oreille

si j’étais agressé par un son trop fort,

un traumatisme sonore,

comme celui que j’ai subi.

 

Je me bouche alors le nez,

et je souffle comme si j’allais éternuer,

ce qui temporairement bouche mes oreilles,

et me protège alors du bruit

Si l’agression sonore devenait trop importante,

je serais obligé de prendre un calmant, [1]

faire une séance d’acupuncture. [2]

ou me protéger en portant des filtres anti-bruit [3]

dès que je me déplace dans des lieux trop sonores pour moi.

 

J’ai ce qu’on appelle un déficit vestibulaire,

J'ai quelques vertiges.

J’entendrais donc plus d’une oreille, et moins de l’autre depuis l’explosion.

Je me fais donc suivre  par sécurité par mes médecins et procède à une rééducation vestibulaire grâce à des exercices.

 

D’après moi,

il se peut que je sois capable de développer des capacités sensorielles, mais personne ne peut le justifier.

 

J'imagine qu'il se peut que j’aie des séquelles importantes depuis AZF.

il se peut que j’ai un dysfonctionnement d’un côté du cerveau

peut-être dû à l’onde de choc, présentant ainsi des troubles de l’équilibre.

 

A ce jour, le cerveau n'a été exploré.

 

Les hallucinations disparaissent lorsque je suis concentré

dans un travail ou quelque chose que j’aime, dieu merci.

Elles réapparaissent dés que je suis contemplatif, l’air dans la lune, et c’est alors que je prends mes crayons de couleurs pour en tirer l’usufruit artistiquement, mais je suis piètre dessinateur et ne peut en faire un dessin.

 

Je ne peux certifier l’origine de ces hallucinations.

 

En attendant que les scientifiques, les croyants, les voyants

se mettent d’accord pour discuter

sur l’origine de ces phénomènes,

j’ai appris à vivre avec en me contentant courageusement

de les énoncer lorsque je ne peux les expliquer.

J’ai préféré opter pour la recherche

en transformant mon anxiété à  l'égard des hallucinations en curiosité,

en m’orientant sur la connaissance de l’ouverture des chakras,

points énergétiques situés dans le corps et dont l’ouverture progressive engendre une série de conséquences

dans le corps de l’être humain comme il est dit dans plusieurs sites.

 

2 ]     Comment le stade sensitif a fait ses premiers débuts ?

 

Durant l’adolescence

et bien plus tard,

Je pense avoir traversé une période pré-sensitive,

se caractérisant par cette capacité

d’être sensible à une stimulation

 

Par exemple,

j’ai eu le pressentiment que la Chanteuse Dalida allait mourir en voyant sa photo le matin précédant sa mort,

Puis bien plus tard,

j’eus le pressentiment de la mort du célèbre acteur" Alec Guiness", incarnant le rôle d' "Obi Wan Ken obi" dans le film "la guerre des étoiles",  

et ce un jour avant en regardant le couché du soleil.

 

Coïncidence ou fruit de l’imagination ?

Je me souviens aussi d’un rêve où je voyais que mon corps sortait de mon propre corps et montait vers le haut du plafond.

 

Hélas je n’arrive à expliquer l’origine de ce rêve.

 

III - Période post traumatiques et paranormale d’AZF (accessible à l'adulte)

 

1]  Un internement psychiatrique

 

Le 21 septembre, je me trouvais interné à l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant, juste en face de l’usine d’AZF à Toulouse. Je fus secoué et surpris par l’onde de choc sans trop savoir ce qui m’arrivait et me jetai sur un canapé qui était dans une salle. Puis comme sentant le danger, je partis vite téléphoner à ma Maman. Je dis quelques mots à ma maman, et la ligne se coupa. Par la suite, l’équipe médicale nous réunissait sur la pelouse en attendant les secours.

 

J’avais été interné le 11 septembre 2001 suite à « une décompensation [4] aiguë de ma pathologie psychiatrique chronique », la psychose maniaco-dépressive, tels étaient les mots du Dr Gavarret, psychiatre à l’hôpital Gérard Marchant, provoqué par « des facteurs déclencheurs : un arrêt spontané du traitement, la découverte au mois d’août que sa grand-mère maternelle était seule en fin de vie et que son appartement à Barcelone a été vendu alors qu’il y avait tous ses souvenirs d’enfance. Il y a trois mois, son père a été hospitalisé en gériatrie. Par ailleurs, il a le sentiment de ne pas avoir été récompensé par la Faculté du Mirail alors qu’il semble s’être investit dans de nombreux projets, notamment pour des étudiants du Guatemala et des projets de recherche. » tels étaient les mots recueillis par le Dr Arbus, chef de clinique de l’unité psychiatrique de Casselardit à l’hôpital Purpan qui me suivit médicalement du 21 septembre 2001 au 22 novembre 2001, lors de mon transfert dans son unité de soins, suite aux dégâts causés par l’explosion, à l’hôpital Gérard Marchant.

Voilà en somme les facteurs déclencheurs recueillis qui me firent rechuter.

Cependant il n’avait pas été mentionné sur les certificats présents, l’absorption incontestée d’alcool pour noyer les tristesses dues à un échec, bouteilles cruciales qui me firent chavirer, jusqu’à délirer et être interné, donc amené à reprendre un thymorégulateur vu que je n’étais pas sorti encore de cette spirale maniaco-dépressive. Je demeurais encore fragile si je venais à être  exposé à une situation tendue, conflictuelle, générant du stress avec la possibilité de subir un échec. Je n’étais pas encore tiré d’affaire, et en plus comme j'étais têtu, je laissais le thymorégulateur pour voir si j'arrivais à m'en passer, car je ne supportais les effets secondaires tel que la fatigue.

Je devais donc m’affirmer dans des situations tendues plutôt que de plonger dans un état dépressif. Je ne devais tomber dans l’alcool mais plutôt adopter une attitude neutre, passive ou active devant une situation et ce de manière automatique.

Puis et surtout et je le répète encore : ne pas boire après un échec, voire s’en foutre ou en rire car ce mauvais réflexe contribua à me faire rechuter ce fameux  septembre là.

Si je regarde en arrière, comme la plupart des étudiants, j’ai souvent bu à 20 ans pour enterrer ma jeunesse et il m’aidait à me décoincer car j’étais timide envers les filles. Par contre subissant un échec et tombant dans état dépressif, l’alcool m’a enterré.

Je commençais à penser que boire, dans le futur, démesurément de l’alcool ou prendre tout autre type de drogue ou produit dérivé viendrait à ne pas m’aider à voir le bout du tunnel de cette maladie maniaco-dépressive Donc je retenais cette leçon dans mon journal de bord si je m’engageais sur une période écoulée sans médicament..

 

Le 21 septembre 2001, j’étais au point de sortir comme l’estimait le Dr Gavarret, psychiatre de l’hôpital Gérard Marchant.

Or nous fûmes transférés sur un autre secteur de Toulouse après l’explosion, et en ce qui me concerne, je ne sortis que bien plus tard de l’hôpital Purpan, le 21 novembre 2001.

Devant l’ampleur du choc subi par l’explosion, il était prudent de respecter certaines consignes de sécurité, de faire confiance aux équipes médicales et de suivre les recommandations des médecins. Ainsi je suivis les conseils du Dr Arbus dés ma sortie de l’unité psychiatrique de Purpan et me rendais à un hôpital de jour de la rue Condeau le 2 janvier 2002.

A l’hôpital Condeau, je suivis des activités culturelles et sportives.

Le Dr Layani, psychiatre de cet hôpital, souhaita dans le cadre de mon contrat à l’hôpital de jour que je participe à l’atelier du médicament, animé par Mme Fabre, pharmacienne du Centre hospitalier de Gérard Marchand.

 

J’appris qu’il n’y avait qu’un faible pourcentage de personnes qui arrivaient à ne pas présenter de crises en laissant un thymorégulateur, or elle ne savait pourquoi.

Certitudes et incertitudes commençaient à devenir effervescentes sous mes yeux ébahis d’espérances.

On pouvait donc sortir de ce tunnel maniaco-dépressif et voir un paysage nouveau sans traitement.

Je quittais cet établissement le 6 février 2002 et repris mes visites et mes études à l’Université Toulouse le Mirail vers fin mai, revoyais les personnes que j’aimais bien, assumais tant bien que mal mon échec et surtout ce fait d’avoir trop bu

*

La rentrée à l’UTM débutait et je m’inscrivais en préparations diverses motivé et prêt à m’investir.

Sauf qu’il y eut un déclic, au mois de janvier 2003, juste après mon séjour au château de Seysses, maison de repos près de Toulouse, la découverte d’un côté, que je qualifierais par le mot hypersensitif, plutôt proche du domaine paranormal et que personnellement, je décrivais par la perception d’une série d’images extra-corporelles et intra-corporelles, somme toute : un ensemble de stimulations dont l’origine devenait un point d’interrogation, sans que je perde ma raison.

Merdum, exclamais-je !

Il fallait vite que je me mette au travail et tout synthétiser si jamais il y avait quoi que ce soit de nouveau ou si jamais je venais à mourir, désormais il fallait que je laisse une trace pour mes proches. Je devais travailler comme un vrai scientifique mais sans laboratoire, sans statut, sans crédit, sans colloques et qu’à partir de moi-même après être sorti du château de Seysses le 23 novembre 2002 à 14 heures.

Mais revenons juste en arrière et n’anticipons pas plus sur ce côté pensé personnellement comme hypersensitif que je rapprocherais du domaine paranormal et que je développerai après, pour décrire maintenant cette mésaventure riche d’enseignements à méditer avant d’entrer au château de Seysses :

Pourquoi avais-je été interné en psychiatrie au château de Seysses  près de Toulouse alors que je me plaignais du cœur ?

Le 9 novembre 2002 au milieu de la nuit, j’eus l’impression que mon cœur s’arrêtait, battait plus lentement, comme si je mourais et m’en allais petit à petit. De peur, je téléphone à ma mère, qui arrive aussitôt, laquelle appela une ambulance. A 8 heures et demi, j’arrivais à l’hôpital Purpan de Toulouse et je fus orienté au service psychiatrique.

Ce fut un comble !

Après l’expérience de cette procédure. J’en déduis qu’en tant que maniaco-dépressif, il valait mieux ne pas s’énerver ou apparaître trop angoissé ou soucieux quel que soit mon état de santé pour suivre une procédure qui fait en sorte que je suis interné selon ma décision et non pas sur le fait même de m’être trop énervé, ce qui pourrait porter à croire que je suis entrain de péter un plomb. La conduite la plus appropriée est de garder le silence, se contenir, rester zen pour s’en sortir sans trop de dégâts.

Osons le dire et prenons-en conscience : « aujourd’hui n’importe qui peut faire interner n’importe qui », « mais pas n’importe qui arrive à faire sortir n’importe qui".  Dis comme ça, ça fait peur, et il en est ainsi.

Ceci étant, faire preuve de silence vaut mieux que s’emporter émotionnellement ou intellectuellement. Il vaut mieux dans notre société standardisée et régie par tant de systèmes, de lois et de savoirs, que chaque partie entame un dialogue construit et raisonné, preuve de rationalité et de bon sens quel qu’en soient les circonstances pour en sortir libre. Ceci dit en n’étant pas sûr de ce qui nous arrive, il vaut mieux faire confiance à la médecine et suivre ses orientations.

 En ayant présenté une psychose maniaco-dépressive sur mon dossier médical, la patience est une source incontestée de sagesse pour se sortir de toutes ces situations souvent tendues, que j’ai l’impression que l’on ne m’ausculte que sous le point de vue d’une personne ayant été atteinte d’une psychose maniaco-dépressive. 

Même si je pensais ce que je viens d’énoncer , je suivais donc la procédure, et m’en remettais aux mains du SIAP, Service Intersectoriel d’Accueil Psychiatrique de Purpan. Je fus ensuite dirigé à la clinique de Beaupuy une journée, laquelle manquant de place me transféra à la clinique du Château de Seysses. Je restais très silencieux et observateur, agréable et sociable envers l’équipe de soins, et quoique fût mon état de santé, profitait de ce séjour pour être loin de quelques soucis personnels qui me tracassaient pour faire le vide.

Deux semaines après, le 23 novembre 2002 j’en sortais avec l’accord du psychiatre M. Bernard Tresgallo, qui d’ailleurs m’avait félicité pour ma conduite lors de mon séjour..

           Pendant mon séjour et en sortant, je présentais des crises de somnambulisme, je prenais alors du zyprexa 1 comprimé le soir. Comme à ma connaissance je n’en avais jamais pris auparavant, j’arrêtai ce médicament, qui selon moi devait donc provoquer ces crises.

             Je revis mon psychiatre personnel le Dr Fourasté, lui racontait ce qui m’était arrivé. Il n’arrivait pas à exprimer son  opinion au sujet de mon internement mais me dit de façon claire que chez quelques patients, certains médicaments pouvaient déclencher ce type de réactions, me rassura vu mon inquiétude, demeura pensif et en restait là jusqu’à la prochaine consultation.

*

J’étais donc sorti le 23 novembre 2002 du château de Seysses, reprenais mes visites à l’université au milieu de décembre 2002 et racontais ce qui m’était arrivé à la DIVE.

Marie France Godroy-Lanet disait que je n’avais pas eu de chance, «  tu te pleins du cœur, et tu t’en vas en psychiatrie ». Je répondais avec humour : « la prochaine fois je dirais que je suis fou, et j’irai en cardiologie » et on éclatait de rire.

           

Rions en cœur :

 

Je pourrais faire un hold-up, voire commettre un acte criminel, et en sortir avec l'excuse de mon dossier médical, pour ne pas moisir en prison.

Quelle tristesse ! Quelle connerie aussi! Et dire que cela pourrait arriver !

Ou commence la vérité, où finit le mensonge, tel est le dilemme des psychiatres et des juges confrontés à ces affaires qui dépendent d'un point de vue.

Je vous invite à méditer ou à en rire en regardant la télé ou lisant les faits divers.

*

Je continuais mon histoire, la nouvelle année montrait son nez, 2003 était en perspective et un spectacle étonnant et hors du commun devant mes yeux se produisait à me couper le souffle :

 

Un côté hypersensitif que je définissais personnellement par une série d’images extracorporelles et intra-corporelles  en action sans que je perde la raison quand bien même prenant un thymorégulateur, le tégrétol.

 

Eurêka, mystère et boule de gomme ? En attendant un sacré nœud de problèmes et d'interrogations pour les spécialistes que je consultais

 

Ce qui à présent m’arriverait serait noté et conservé précieusement 

 

  2]     Description du premier phénomène paranormal 

 

Des troubles visuels sont apparus depuis janvier 2003 :

 

Depuis janvier 2003, j’ai commencé à présenter des troubles visuels, comme des hallucinations visuelles voire des phénomènes extracorporels :

 

J’ai eu la confirmation de ce phénomène tout d’abord dans l’obscurité, dés lors que l’ampoule des toilettes s’est grillée. A ce moment, je me tenais debout et mes yeux étaient plongés dans l’obscurité. Devant moi, s’est formé comme une bille translucide tournoyant, pour laisser apparaître trois secondes après, une projection lumineuse qui part du côté gauche de la tête pour laisser entrevoir un film animé, sous forme d’hologramme sur le coté droit de la tête. C’est une femme qui est à cheval.

Devant moi, deux secondes après, simultanément apparaissent quatre visages, qui changent progressivement d’aspect, d’abord l’un porte des lunettes, puis l’autre qui succède est un extra-terrestre, l’autre a les yeux semi- ouverts, et un autre fait des clins d’œil.

L’intensité de la lumière projetée est assez importante, voire surprenante, un bleu diffus.

 

En fermant les paupières et me tenant debout, les images ici décrites sont aussi visibles. Il suffit de continuer en plongeant ma vue à l’infini malgré les paupières baissées. Le film apparaît sur le côté droit de l’œil et les visages continuent à défiler. De plus, en regardant précisément dans les yeux de ces visages, apparaît un aigle entrain de voler, qui se transforme en cheval ensuite, mais aussi un insecte volant, voire une libellule ou abeille qui essaye d’entrer dans une ruche.

Surpris, pris à la fois d’angoisse et de curiosité, j’ai essayé de tester ce phénomène, en divers lieux ou circonstances.

En plein jour, me tenant debout,  restant statique et ouvrant mes paupières j’arrive à voir ces images en plus grand tout en distinguant bien les images matérielles réelles m’environnant, elles restent translucides et deviennent plus grandes si ma vue se porte plus loin. 

Tout cela disparaît si je viens à bouger et à faire tourner ma tête ou mes yeux. Cependant si je conserve une position statique et mes yeux se plongeant au loin, toutes ces visions se maintiennent.

Me tenant debout et regardant l’écran de télé,  allumé, sous fond en couleur, mettant une vidéo arrêtée sous pause, pour laisser un fond d’une seule couleur, je vois apparaître des bustes de personnes se succédant,  qui sont en rotation sur eux-mêmes, et de temps à autre des scènes animées pleines de personnages. Les contrastes et la luminosité demeurent faibles.

Quand je me tiens debout et je regarde quelqu’un, il se forme une bille translucide devant mes yeux qui vient à se transformer et laisser percevoir deux faisceaux qui maintiennent un scintillement permanent entre nos deux yeux, pour ensuite ne voir dans le regard de l’autre qu’une baisse de lumière voire un contraste, dans son visage, jusqu’à apparaître comme de pierre le visage taillé.

           

En somme, dés que ma vue est portée au loin entrain de rêver et sans tension oculaire, tout ce ceci apparaît. Si ma vue est centrée et concentrée avec une tension oculaire telle que celle que l’on peut avoir en conduisant, rien n’apparaît. Si je me mets à être comme l’on dit dans la lune, l’air ailleurs, tout se met en marche. 

        

Deuxièmement, m’endormant, j’ai fait un rêve assez surprenant :

J’ai vécu une drôle de réaction dans mon cerveau :

J’ai senti comme si j’avais dans le cerveau un tube contenant un carré, puis brusquement des ondes de lumières multicolores sont montées et descendues dans celui-ci, jusqu’à provoquer une vibration intérieure dans tout le cerveau, pour donner place ensuite à la sensation d’avoir le cerveau dans un triangle, d’où il remontait jusqu’au sommet une bulle d’oxygène, sortant ensuite du milieu du crâne. A la suite je me suis réveillé, inquiet et sans réponses à ce phénomène.

 

Surpris, par ce type de manifestations, je me sentais assez mal dans ma peau, car je n'avais surtout pas envie d'en parler à quelqu'un de peur d'être traité de fou complet, et je n'osais en parler à mes psychiatres de peur d'aller droit à l'asile. Je conservais une certaine discrétion, une sorte de pudeur, et notais sur un bout de papier mes observations:

Je cherchais des réponses à ce type de manifestations. Mon dieu, quel problème, je ne délirais pas, restais maître de ma raison, et pouvais décrire ces manifestations Je ne trouvais un cas similaire au mien, je ne savais dans quel rayon chercher, chez les fous, les illuminés, les voyants, les éclairés, les écrivains, les surréalistes, les histoires de sciences fiction, les autres traumatisés d’AZF. Quelle sacrée merde !

Je ne sais rien ! Je ne suis sûr à cent pour cent de rien ! J’avance sur un terrain inconnu ! Je m’avance avec des mots qui sont ceux que j’arrive à maîtriser, mais j’entre dans des matières et raisonnements scientifiques que je ne domine pas ! Mes commentaires sont très légers. Que faire ?

Au moins me faire confiance et faire confiance aux autres qui m’entourent pour ne pas me replier sur moi et pouvoir ainsi discuter librement. A défaut, en cours de routes, sans l’élucidation de mes phénomènes, le poète, l’écrivain ou le chercheur en herbe que je suis prendront le relais

Sans réponses nettes et précises, je prenais des renseignements sur tout ce qui se trouvait à portée de ma main, revues, émissions de télé, sites web, de manière à trouver un fil conducteur à travers toutes les différentes représentations et explications de ce type de phénomènes. Je ne trouvais rien de vraiment semblable à mon cas, si ce n’est les expériences imminentes de morts qui ont lieu pendant une opération chirurgicale sous anesthésie générale où les gens observent comme une lumière les attirer, expérience nommée Near.Death.Experience ou Expériences de Mort Imminente.

*

            Parallèlement, par mesure de sécurité vu que ces symptômes énoncés restaient sans réponse précise, je consultais différents spécialistes que je trouvais à partir de l’annuaire des pages jaunes. Je commençais à prendre des rendez-vous dés la mi-mars 2003 et je m'inscrivais aussi sur la liste des victimes d'AZF en envoyant une demande d’expertise au service du professeur Rogé de l’hôpital Rangueil le 6 juin 2003 après m’être renseigner sur les démarches à effectuer auprès de la S.A.V.I.M, (service d’aide aux victimes), le 30 mai 2003.

Devant l’ampleur des manifestations extracorporelles dont j’étais sujet deux ans après la catastrophe d’AZF, je consultai d'abord, un ophtalmologue, le Dr Myriam de la Plaza, le 7 juillet 2003, qui après m'avoir examiné et menant une investigation sur le plan neurologique avec le Dr Patrice Henry, neurologue à la clinique Ambroise Paré le 12 août 2003, en resta à ce diagnostic le 24 septembre 2003:  «  En conclusion l’examen ophtalmologique et les divers examens complémentaires n’expliquent pas les troubles dont se plaint le patient, de type hallucinations visuelles avec images structurées défilantes. ». Elle me renvoyait donc à mes psychiatres respectifs pour avoir de l'aide et me racontait qu’elle avait rencontré une patiente se plaignant d’hallucinations auditives qui avaient disparues en suivant une psychothérapie.

N’étant pas très rassuré, je préparais mon dossier AZF et regroupais le nombre nécessaire de certificats médicaux aussi détaillés que cela pouvait être possible.

Le 16 septembre 2003, je visitais mon second psychiatre personnel, le Dr Gavarret qui me suivait depuis l’explosion d’AZF, et que j’avais choisi car le Dr Fourasté, était plus âgé et allait prendre tôt ou tard sa retraite.

En vu des troubles que je n’osais décrire finalement à mes psychiatres, je finis finalement par avouer au Dr Gavarret ce qui m’arrivait depuis janvier 2003. Il me demanda tout d’abord si je voulais faire parti du collectif de l’hôpital Gérard Marchant. J’acceptais et préparais le dossier médical à présenter pour l’expertise auprès du Dr Nicodeme, médecin expert.

Moi, devant la complexité de mon cas, je restais perplexe et lui demandais s’il pouvait m’assister, car je risquais de fondre en larmes devant l’expert, M. Nicodeme. Cela faisait déjà neuf mois que je gardais tout ça au fond de moi. Je risquerais de pleurer, me sentirais vulnérable et sans défense pour exposer tous mes symptômes.

Par la suite, le docteur Raymond Fourasté, ayant pris connaissance de tous mes résultats, certifia le 23 octobre 2003, par écrit, que tout ce qui m’arrivait était les conséquences post-traumatiques  à AZF.

Je me présentais le 1er décembre 2003 au cabinet du Dr Nicodeme, assisté du Dr Gavarret et passais donc l’expertise

 

3]  Une infertilité masculine 

 

Pendant cette période tumultueuse et troublante, j'essayais d’avoir un bébé avec ma compagne Eugénie, mais il en résultait une oligospermie [5] .

Voyant la complexité des causes possibles de cette oligospermie, je pris la décision personnelle d’arrêter le traitement le 15 mai 2003 en discutant avec la gynécologue de ma compagne, la Dr Isabelle Zordan-Ducasse, pour voir s’il y allait avoir une incidence sur le spermogramme [6] 

Cette décision n’était pas simple à prendre car un docteur ne peut conseiller à une personne qui n’est pas son patient d’arrêter le traitement thérapeutique qui lui est prescrit par un autre confrère d'une spécialité différente si ce médicament l’aide à espacer ses crises.

Une fois de plus, me voilà confronté à ma dernière aventure qui s’était soldée par un internement à l’hôpital Gérard Marchant.

A nouveau, je devais relever ce défi et en assumer les risques tout seul.

J'arrêtais donc le thymorégulateur à la mi-mai 2003

Pour que je sois couvert de mes crises maniaco-dépressives, le taux de mon thymorégulateur devait entrer dans la zone thérapeutique entre 4 et 10 mg/l, lors d’une analyse sanguine. Au 29 août 2003, il était descendu à 1,2 mg/l, mais il n’y avait pas d’incidence pour autant sur mon sperme, et donc pas d'enfant en vu pour autant.

Mes phénomènes hallucinatoires restaient toujours présents pendant l’arrêt du traitement, ils n’avaient pas évolués pour autant.

Cette fois je n’avais bu et avais décidé de gérer au mieux mes échecs et mes tristesses.

Ces manifestations visuelles étaient assez spectaculaires, il faut dire. Le plus embarrassant, c'était qu'il n'y avait que moi qui les percevait.

Toutes les stimulations perçues sous l’effet de la non prise du tégrétol en 2001 étaient devenues semblables à celles que je ressentais depuis janvier 2003 prenant du tegrétol, sauf que s’étaient installées en plus une série d’images extracorporelles ainsi que des troubles de l'équilibre depuis le 15 mai 2003.

Par mesure de sécurité, je repris le thymorégulateur sous le conseil de mes deux psychiatres personnels, les docteurs Fourasté et Gavarret. et de mon andrologue, le Dr Mieussé de l'hôpital Purpan..

 

4]   Deuxième phénomène paranormal 

Je notais sur une feuille :

Mi-mai 2003 des troubles de l'équilibre sont apparus :

 

Ces troubles de l'équilibre sont assez étonnants car finalement ils miment les sensations que l’on a lorsqu’on monte à cheval :

Comme des impulsions qui remontent des pieds jusqu’à la tête.

Ils sont peut-être le ressenti physique des sensations qu'a cette femme que je vois monter à cheval lors de cette série d’images sous forme d'hologramme bleu à ma droite.

Quand je cours, j’ai l’impression d’être lancé comme sur un cheval. Et finalement, cela me procure une certaine détente, seulement si en courant je plonge ma vue à l’infini. Quand je  fixe ma vue sur quelque chose de précis tout en courant ou marchant. Cela s’arrête

 

Malgré tout ça, je partis en vacances dans le sud de l’Espagne avec ma compagne.

Les hallucinations étaient devenues un peu moins importantes en luminosité. Les troubles de l'équilibre étaient moins intensifs. Je m’étais concentré sur les soucis de ma compagne.

Peut-être que le climat ou le lieu géographique a un effet sur l’ensemble de ces phénomènes ?

Je ne suis expert dans la matière et n’en reste qu’à me poser la question.

 

5]  Un trouble de l’audition : l’hypoacousie

 

Dès mon retour de vacances à Toulouse ces phénomènes extracorporels et ce trouble de l’équilibre persistaient.

Je me mis à revoir l’ORL le DR Shin, le 1er  septembre 2003, que j’avais déjà précédemment vu, le 4 juin 2003 et qui diagnostiquait en vu de l’audiométrie une hypoacousie. Je lui dis que j’avais eu lors d’une sortie en boite de nuit un traumatisme sonore relaté le 19 juin 1998 par l’ORL le Dr J.Ph Durrieu de la clinique Ambroise Paré de la manière suivante :

   

«  Je le vois à ce jour avec un problème de sensation de traumatisme sonore avec  acouphènes [7] droits  survenus en décembre 1997. Depuis il présente une sensation d’hyperacousie [8] particulièrement gênante et même des phénomènes de dissociation de l’espace-temps lorsqu’il regarde la télévision  avec une impression d’accélération des images ce qui semble mimer le phénomène stroboscopique qui existait lors du traumatisme sonore dans une boite de nuit. Sur le plan orl pur, nous retrouvons une audiométrie strictement normale de façon bilatérale avec une absence de lésion avérée au niveau de toutes les fréquences explorées. Nous avons éliminé une lésion profonde et je pense que M. Fernandez  nécessite une prise en charge plus complète. Il semble qu’il a consulté le Dr Marie, médecin acupuncteur en janvier 1998. Le traitement de ce confrère a été particulièrement pertinent puisqu’il a permis d’amender au moins de 50 % de la symptomatologie. Devant la complexité de la demande et de la normalité du bilan objectif ORL, je pense qu’un traitement par psychotropes [9] pourrait permettre d’améliorer la symptomatologie de ce monsieur et de répondre plus efficacement à ses attentes. » 

 

Je le voyais bien embarrassé et ne savais sous quel plan aborder le sujet, sous quel plan effectuer une recherche, sous le plan psychiatrique ou sous le plan de l’otologie [10] . Tous les deux en restions là et le médecin restait à ma disposition pour mon suivi médical.

Il restait attentif et envoyait son rapport à mon médecin généraliste, le Dr Riché, lequel suivait l’évolution des résultats, était attentif, méthodique, sans se prononcer définitivement ou  radicalement sans avoir l’ensemble de toutes les pièces recueillies pour donner une explication évidente ou probable à mon sujet.

Moi, entre temps, je faisais preuve de patience et d’un grand calme pour pouvoir accepter toute éventualité possible. C’est-à-dire l’irrémédiable, l’inimaginable et par conséquent une grande sagesse face à toute épreuve future.

Cependant devant la complexité symptomatique que je présentais, je réagissais comme tout le monde, je ne me sentais rassuré que lorsque j’arrivais à mettre un mot sur une chose.

Malgré tout ça, je restais actif devant ces hallucinations diagnostiquées en cherchant toutes les pistes possibles.

 

6] Exploration sensori-motrice

 

            Je pris l’annuaire, fouinais sur l’hôpital Rangueil et tombais sur : « Service d’exploration sensori-motrice. »

Je me dis :« Il serait judicieux de faire au moins une recherche par-là, étant donné que mes sens et ma perception sont troublés, qui sait, trouveront-ils quelque chose ? ». Je pris rendez-vous et m’y rendais le 1er octobre 2003.

A ma surprise, le Dr R. Montoya de ce service de Rangueil, me dit en termes simples et accessibles : 

«  Vous entendez plus que la moyenne, vous retrouvez mieux votre équilibre en fermant les yeux, vous arrivez mieux à voir la nuit que le jour ».  Je me dis dans ma tête : « ça y est, mon pauvre Seb, t’es un extra-terrestre. Les enfoirés, ils t’ont abandonné sur terre, et t’es le dernier à le savoir, la haine ! , comme dirait Caliméro, c’est vraiment trop injuste, personne ne va me croire». Cependant il n’arrivait pas à expliquer l’apparition de ces manifestations visuelles et auditives ainsi que les vertiges. Moi, qui était aussi embarrassé que lui, lui dit :« Pour l’instant, j’apprends à me connaître et ce d’après tous les symptômes qui me caractérisent. Je garde l’espoir de tout comprendre et apprendre ce qui se passe en moi pour m’en sortir »

Ne pouvant aller plus loin à l’instant, il adressa son compte rendu à mon psychiatre le Dr Fourasté

.

7] Une insuffisance de convergence visuelle

 

Demeurant sur mes gardes, je prenais rendez-vous le 5 novembre 2003 avec un autre ophtalmologue, le docteur Raymond de Saint-Martin qui disposait d’un cabinet plus complet et qui détecta une insuffisance de convergence qui s’avérait maintenant même si elle ne s’était pas avérée lors des examens avec ma précédente ophtalmologue, Mme Myriam de la Plaza, le 7 juillet 2003.

Il m’invita à suivre à cet effet une rééducation orthoptique. Moi en attendant, j’avais préparé une série d’images, que j’avais fixée, à partir d’un rond rouge dans un carré jaune sur une surface blanche, car pendant l’examen sensori-moteur à Rangueil, on m’avait fait faire ce test et il se produisait des changements  surprenants.

 

8] Description du troisième phénomène paranormal

 

« Test du point rouge dans un carré noir »

  


Test du sujet, se tenant debout, à deux mètres de cette image et fixant le point rouge :

 

 

Le point rouge reste visible, puis sous ce cercle sort un deuxième cercle blanc qui reste à demi caché par le cercle rouge. Ce cercle blanc, en forme de lune, tournoie tout autour du cercle rouge tout  en étant collé au cercle rouge, pour devenir ensuite transparent et lumineux, et presque aussitôt bleu-vert très clair, puis ce  cercle bleu-vert vient à sortir du cercle rouge pour s’en aller à sa guise en conservant un contour rouge

  

                                                                     

 8.1]  Des phénomènes post-images

 

Les montrant au Dr Saint Martin, il me dit que cela s’appelait des phénomènes post-images, et il me dit qu’il n’en savait pas plus. En attendant il me conseillait de suivre une rééducation orthoptique pour corriger mon insuffisance de convergence et se tenait à ma disposition pour suivre l’évolution de mes troubles visuels qui étaient les suivants:

  • Je n’ai qu’à commencer à cligner des paupières involontairement comme font la plupart des gens en parlant, je passe alors en phase très active, très dynamique, voire même très speed. Ce qui me rend complètement nerveux et un petit peu hors de moi avec l’apparition d’une migraine qui s’installe sur le côté droit tout en discutant. Pour calmer l’apparition de cette migraine, je baisse mes paupières consciemment par alternance, comme un vieux chat bien sage  qui vous écoute et dort par intermittence.

  • Je peux rester une journée avec les yeux ouverts sans trop cligner des paupières, ce qui me fait être calme et ne pas abuser de calmants. Je viens à ne pas cligner des paupières involontairement, car j’arrive à ne pas sentir la douleur de ces picotements que l’on a lorsqu’on maintient les yeux ouverts.

 

9]  Des troubles de l’équilibre

 

J’en savais déjà un petit peu plus et repris contact avec mon ORL le  Dr Shin dès réception du compte rendu du Dr Montoya, le 8 décembre 2003, qui en vue des résultats de l’exploration sensori-motrice et du compte rendu du Dr Montoya, me fit faire une videonystagnémographie [11]   pour regarder au niveau de l’oreille.

A la suite de cet examen, il constatait un déficit vestibulaire [12] , ce qui voulait dire que j’entendais plus d’une oreille que de l’autre. C’est ce qui expliquait ces sensations de vertiges et problèmes d’équilibre que j’avais en marchant. Il me recommandait de suivre une rééducation vestibulaire [13] pour ces vertiges auprès d’une rééducatrice vestibulaire et m’adressait à Mme Dominique Gerbaulet.

Enfin, ça y est, j’étais fixé sur du concret.

Et me voilà à nouveau sur une piste de travail :  les sens

Après mûres réflexions, je pris conscience en vu des résultats obtenus par ces deux examens, l’exploration sensori-motrice et la videonystagmographie que j’avais un trouble de l’équilibre à cause de ce déficit vestibulaire, et que ceci pouvait se visualiser par ces deux types d’examens. Je me rendais chez mon médecin généraliste, le Dr Mazelier , un des trois médecins généraliste du cabinet médical où j’allais depuis que j’avais quinze ans et lui demandais son avis.

Il confirma l’avis du Dr Shin.

Lui posant des questions sur l’origine d’une oreille musicale, il me raconta le cas d’un musicien qui avait une hypertrophie du cerveau..

A son avis, il pensait que mon oreille musicale, qui pouvait m’aider à créer de belles oeuvres musicales, pouvait aussi me conduire à une fatigue auditive additionnée de névralgies faciales sous périodes de stress professionnel, ce qui peut-être laissait une possibilité d’hypertrophie cérébrale.

En attendant, une investigation cérébrale, le déficit vestibulaire entraînait comme répercussion un trouble de l’équilibre en marchant.

Je me rendais donc compte que je subissais une névralgie faciale sur le côté droit près de l’artère temporale située au niveau de l’oreille droite avec la sensation aiguë d’une brûlure au niveau de l’artère et qu’il en résultait une difficulté à se concentrer, à mémoriser et à restituer ce que j’apprenais s’il n’y avait comme alternative à ces douleurs du plaisir dans ce que j’apprenais et effectuais.

D’après mon expérience, je pense que le rôle des endorphines pouvait être au premier plan simultanément pour apprivoiser cette hyperacousie et cette névralgie faciale car le plaisir d’une tâche déclenchant ces endorphines pouvaient donc calmer leurs douleurs aiguës.

 

10]  Une aggravation allergique :

 

Le 29 septembre 2003, mes allergies s’aggraveront et le Dr Béatrix Ponti affirmera d’après les tests, que je suis à présent allergique aux pollens de graminée et céréales ainsi qu’aux blattes, alors que je ne l’étais avant l’explosion d’AZF qu’aux acariens de poussières et au pollen de graminée.

 

  11]   Une aggravation psychiatrique :

 

L’ensemble de ces perceptions extracorporelles ne cessaient d’évoluer, ma compagne présente demeurait inquiète. Suite à une mésentente de notre couple, elle vint à téléphoner à notre amie Marie Lebouché, qui s’empressa d’appeler le SAMU pensant que mon état de santé dégénérait. Le SAMU arrivant, je fus conduit directement à Purpan au service des urgences psychiatriques. Ne sachant plus comment je devais m’exprimer devant ces infirmiers, je racontais n’importe quoi et faisais la sourde oreille en disant que j’étais sourd et que j’entendais rien. Elles s’en allèrent me laissant dans la chambre et soudain, cet hologramme que je percevais à ma droite devenait cette fois plus important et occupait toute la chambre comme si j’étais devant un film ayant une panoramique de 180 degrés. Je reste perplexe. J’en vins à me confier à la psychiatre du service, laquelle en attendant, par mesure de sécurité et suite au choc d’AZF, préféra me faire interner à l’hôpital Larrey de Toulouse afin que je sois suivi par mon psychiatre, le Dr Pierre Gavarret en avril 2004. J’en sortis avec un traitement médicamenteux qui n’avait aucun effet sur ces hallucinations et qui présentait des effets secondaires négligeables, ce qui me fit stopper ce type de traitement.

 

12]  Des problèmes cardiologiques :

 

Le 19 octobre 2004, à la suite d’une visite chez le Dr Fourasté, il retrouve en me prenant la tension, une diastolique un peu élevée, quelques palpitations et décide de m’adresser à un confrère cardiologue, le Dr Olivier Rolland.

Le Dr Rolland diagnostique une tachycardie. A mon tour je lui fais part pendant la consultation que j’ai quelques soucis en affrontant la rentrée 2004 à l’Université Toulouse le Mirail, mais je ne raconterai toutes les séquelles post-traumatiques d’AZF qui me laissent assez anxieux.

 

13]  Une aggravation de l’infertilité.

 

Le 8 octobre 2003, je refais un examen de sperme qui laisse entrevoir une aggravation, il sera constaté « une tératospermie avec un nombre élevé d’acrosomes mal formé ou absent, d’angulation de la pièce intermédiaire. Index d’anomalies multiples augmenté.. Hypospermie »

            Le13 janvier 2005, je refais une analyse du sperme et les résultats seront de plus en décevant : « Diminution du nombre de spermatozoïdes morphologiquement normaux. Prédominance des anomalies au niveau de la tête et de la pièce intermédiaire. Noter la présence de flagelles isolés. Index d’anomalies très augmenté. Hypospermie, hyperviscosité. Nécro-asthénospermie modérée. »

 

14]  Une aggravation rhumatologique :

 

Le 17 mars 2005, je me rends chez le Dr Zenoun et me plains toujours d’une douleur qui ne cesse d’évoluer depuis AZF au niveau du thorax. D’après son diagnostic, je présente depuis le traumatisme d’AZF des douleurs du thorax en rapport avec un syndrome de tietze, douleurs chondro sternale avec impression d’oppression respiratoire et difficultés à se pencher en avant

Ce n’est qu’en consultant des spécialistes et passant des examens, décrivant mes symptômes, que j’ai pu savoir ce qui se passe en moi et en connaissance de ceux-ci, que j’ai appris seulement bien après à ménager et aimer malgré tout l’ensemble de ma monture et ce malgré toutes les séquelles d’AZF.

 

RECAPITULATION 

 

Je serais un menteur si je disais que ces troubles hallucinatoires ont disparus par l’alliance de ces thérapies

 

J’apprends à savoir-vivre avec. Tout ceci est peut-être surprenant quand ça vous arrive et chiant, lorsque ça s’installe en vous, mais bien après, et bien maîtrisé, il se peut que cela soit extraordinaire dés lors que vous comprenez que tout un chacun pourrait se donner la peine d’arriver à savoir se servir peut-être de sa mémoire photographique.

Moi,

quant à mon histoire, je pense aujourd’hui que je suis  hypersensitif. Je découvre cette spécificité qui pourrait englober donc des hallucinations, qui à mon avis proviendraient d’une stimulation qui reste à identifier et définir scientifiquement pour être recevable de tous. Cependant et de manière objective, je tiens compte d’un paramètre historique la catastrophe d’AZF.

Le corps médical me rassure et avance pas à pas. Je lui fais confiance car il m'aide à cicatriser mes blessures et à apprivoiser l’ensemble de mes troubles jugés d’après lui post-traumatiques et consécutifs à AZF .

Je peux me demander si à long terme, ces troubles diagnostiqués disparaîtront, évolueront ou disparaîtront-ils en changeant de lieux et de climats ?

Ce qui pourrait donc être en faveur du diagnostic établi par le Dr Fourasté, qui pense que cela peut être les conséquences post-traumatiques liées à l'explosion d'AZF et propre à l’endroit.

Le corps médical fait tout son possible pour m’aider à savoir vivre avec, n’arrive à certifier l’origine de ces phénomènes hallucinatoires. A ce jour il s’en tient scientifiquement aux dates d’apparition de ces phénomènes pour l’établissement d’un diagnostic, c’est à dire, suite à l’explosion d’AZF

Elle écoute mes volontés par rapport au fait d'arrêter le traitement du thymorégulateur, mais si je  faisais une rechute, elle ne se porte responsable.. Cependant elle se porte présente et me suit sous le plan psychiatrique pour ces hallucinations afin que je puisse en parler librement, mais aussi sous le plan ORL et sous le plan ophtalmologique s'il y avait une aggravation d’une symptomatologie post-traumatique et corrélative à AZF.

Elle ne peut aller plus loin pour satisfaire ma demande, car actuellement la science n’est pas en mesure de démontrer via des outils sophistiqués la retransmission visuelle et sonore en image et son, en temps réel, de ce côté que j’ai qualifié personnellement d’ hypersensitif dont je fais parallèlement état par mes descriptions et mes points de vue personnels.

Le Dr Henry, neurologue, a supposé au début que je prenais de la drogue, tout en pensant bien après et librement les possibilités encore trop peu connues de l'influx nerveux.

Parallèlement, je peux envisager une autre piste au conditionnel, me trouverais-je face à un potentiel sensoriel latent ? Aurions nous tous une ou des vies antérieures ?

Par rapport aux spécialistes de l’ésotérisme que j’ai rencontrés, j'aurais un don pour la voyance et développerais le troisième œil.

Pour l’instant, j’opte plutôt mes directions de recherches sur la mémoire photographique latente, préexistante, ou évolutive s’enrichissant de toutes les stimulations d’un espace conductible et conducteur. .

 

            Par rapport à l’hypersensitivité :

 

Je pense que l’hypersensitivité serait une amplification de la sensitivité se caractérisant par cette capacité qu’a l’organisme vivant de laisser traverser une stimulation, c’est à dire l’arrivée d’une sensation ou d’une information imagée ou auditive dans l’organisme vivant. Vous pouvez classer cette capacité dans le registre du paranormal en attendant que la recherche apporte ses conclusions. Cependant nous savons obstinément et par expérience que lorsque tous les hommes arrivent à maîtriser un nouveau phénomène, ils  le considèrent normal.

Par exemple, nous savons que nos rêves sont le fruit de toutes les stimulations de notre journée. Nous prenons conscience que nous en sommes maître parce nous arrivons à leur donner un sens et une explication. Ceci-dit, je ne sais certifier l’origine de ces hallucinations. Je pourrais imaginer qu’elle sont d’origine cosmique. Je peux simplement énoncer que pour recevoir une stimulation, il faut obligatoirement qu’il y ait un émetteur, un récepteur et un moyen de transmission dans un espace-temps donné conductible. Je ne reste authentique qu’en décrivant ces hallucinations. En attendant je reste vigilant, je sais que le risperdal : médicament prescrit contre les hallucinations n’a pas marché pour moi

Je ne pense pas être le seul au monde à avoir ce type de manifestation, vu que j’ai appris par le professeur Fourasté que certains anciens combattants ayant été exposés au bruit des détonations ont eu aussi un dysfonctionnement de l’audition et même des hallucinations.

La seule chose que je peux avancer, c’est que l’homme craint pour son image et a peur qu’on le traite de fou, de surhomme ou de saint alors qu’il n’est qu’un homme tout simplement.

Il se pourrait d’après les médecins consultés que parce que j’ai été exposé au bruit violemment et que j’ai eu un traumatisme sonore, je subisse une série d’hallucinations.

Or d’après moi, il se pourrait que je sois plus ou moins sensitif en fonction de mon désir ardent de communiquer avec l’autre, seul moyen de passer au cap sensitif, sans quoi je n’aurais pas conscience d’être réceptif à des stimulations, classées médicalement sous le terme hallucinations et faisant parti du domaine psychiatrique.

Ayant été sensitif, j’ai découvert que mon corps a la possibilité de réagir à une stimulation et que je suis capable d’arriver à ressentir ce que ressent une autre personne.

En phase hypersensitive je pense, par expérience, que je suis capable d’arriver à intercepter une série d’images qui se produit devant moi ainsi qu’un film bleu à ma droite, qui laisse supposer que j’accède au même fonctionnement type que celui du rêve.

Je pense que tous les êtres disposent d’une capacité sensorielle qui se développe en communiquant sans baisser les paupières dans un espace interactif riche par sa diversité constituée d’un nombre de stimulations reçues et émises

           D’après les hypothèses du professeur Fourasté, psychiatre, du Dr Gavarret, psychiatre et du Dr Riché, généraliste, qui défendent la possibilité d’une aggravation de ma pathologie maniaco-dépressive, je serais victime des séquelles post-traumatiques à l'explosion d'AZF, ce qui demande un suivi régulier en attendant d’autres conclusions un peu plus pertinentes d’un groupe de chercheurs.

D’après l’expérience que j’ai tirée de ma sensitivité, et ce sans outils techniques de mesures, je pense que je pourrais être sujet à une amplification de ma sensitivité avec cette possibilité de percevoir ces stimulations, d’y réagir ou de les transmettre à quelqu’un qui aurait développé une telle capacité en lui, étant donné que je reçois celle de mes semblables grâce à un espace interactif où chacun peut être à la fois émetteur et récepteur dès lors qu’il décide de communiquer et donc de passer en phase sensitive en décidant de s’entraîner à ne pas cligner des paupières.

Cependant, si l’on venait à entendre pendant une phase maniaque de son trouble bipolaire des voix ou si l’on venait à avoir des hallucinations visuelles, cela tend à supposer que l’on ait assurément une sensitivité sous-jacente et progressive et que l’on présente temporairement un dysfonctionnement électrochimique de son organisme vivant Ce qui demandera deux optiques bien différentes, savoir se guérir de sa psychose maniaco-dépressive et comprendre cette partie sensitive

 

Par rapport aux séquelles auditives,

 

Un précédent certificat médical relaté le 19 juin 1998 par l’ORL le Dr J.Ph Durrieu de la clinique Ambroise Paré dit de la manière suivante que j’ai eu lors d’une sortie en boite de nuit un traumatisme sonore  :

«  Je le vois à ce jour avec un problème de sensation de traumatisme sonore avec  acouphènes droits  survenus en décembre 1997. Depuis il présente une sensation d’hyperacousie particulièrement gênante et même des phénomènes de dissociation de l’espace-temps lorsqu’il regarde la télévision  avec une impression d’accélération des images ce qui semble mimer le phénomène stroboscopique qui existait lors du traumatisme sonore dans une boite de nuit. Sur le plan orl pur, nous retrouvons une audiométrie strictement normale de façon bilatérale avec une absence de lésion avérée au niveau de toutes les fréquences explorées. Nous avons éliminé une lésion profonde et je pense que M. Fernandez  nécessite une prise en charge un peu plus complète. Il semble qu’il a consulté le Dr Marie, médecin acupuncteur en janvier 1998.

 

Par rapport au déficit vestibulaire, 

 

Il est vrai qu’il est constaté par un examen de l’ouie, une vidéostynomographie, le déficit vestibulaire gauche rencontré a facilité l’apparition d’un déséquilibre en marchant.

Je lance quatre hypothèses personnelles à partir de celui-ci que je pose aux chercheurs:

- Se pourrait-il qu j’ai développé une mémoire visuelle parce que je suis atteint d’un déficit vestibulaire ?

- Se pourrait-il que j’ai développé les débuts d’une mémoire photographique qui ne serait que le résultat d’un dysfonctionnement cérébral dû à l’onde de choc, qui puis est laisse comme conséquences une névralgie faciale, une hyperacousie ?

- Se pourrait-il que mon cerveau ou une partie du cerveau soit hypertrophiée, et que cette hypertrophie entraîne comme symptômes une névralgie faciale, une hyperacousie et une mémoire visuelle évolutive se distinguant par des hallucinations ?

-Ou sommes-nous une génération en mutation à cause des catastrophe naturelles ou humaines et malgré tout en évolution avec une capacité de s’adapter au milieu ?

 

Conclusion :

 

En tenant compte de mes traumatismes sonores, de mon déficit vestibulaire aggravé, de mon trouble de l’équilibre constaté, de l’hyperacousie mesurée, de ma névralgie faciale subie, et de ces hallucinations qui apparaissent sur ma droite, je pense qu’il est prudent pour un certain temps de s’en tenir à l’observation parallèlement des médecins et d’accepter aussi leurs conclusions tant que je n’aurai pas plus de réponses par rapport à ces images qui apparaissent

 

4] Plusieurs pathologies, plusieurs médicaments : attention danger !

 

Face à la problématique de la prescription des médicaments , je tiens à remercier personnellement le ministre de la santé pour son travail par rapport à la possibilité d’avoir un médecin référent pour le suivi médical et une carte vitale de la sécurité sociale qui permet aux médecins de consulter le dossier médical et les soins qui nous administrés. Cette initiative intelligente permet d’éviter une surconsommation médicamenteuse avec le risque d’un médicament contre-indiqué à l’autre. Pour toutes ces initiatives, merci, Monsieur le Ministre.

Lorsque l’ensemble des pathologies vous entraîne à prendre un grand nombre de médicaments qui pourraient finir à long terme par vous empoisonner l’organisme, vous ne savez plus ce qui se passe en vous. Vous n’arrivez plus à savoir vous déterminer par rapport à un symptôme qui spécifie votre pathologie et les symptômes qui spécifient les effets gênants des médicaments.

A mon avis il peut être utile d’allier plusieurs thérapies et d’envisager l’apport des thérapies douces comme l’homéopathie, la phytothérapie, l’arthérapie, la musicothérapie, l’acupuncture, le yoga, la relaxation, la kinésithérapie, l’ostéopathie, la luminothérapie, la thalassothérapie, le changement d’air, un cadre de vie équilibré, une activité professionnelle adéquate, une bonne hygiène de vie, une alimentation variée et saine, une activité physique et se servir d’un seul médicament pour s’aider si besoin était.

Le médecin est là pour vous écouter et diagnostiquer ce qui se passe en vous, voire vous conseiller une opération chirurgicale. Il apporte son aide par la prescription d’un médicament. Cependant il n’est pas responsable des effets secondaires des médicaments dans votre organisme. Si vous en constatez les effets, il est nécessaire de les lui signaler. Mais n’oubliez pas que vous êtes averti par écrit des effets secondaires.

Vous ne pourrez entamer un procès contre un laboratoire.

Le choix de la prise d’un traitement repose dès lors entre vos mains.

Il arrive qu’il nous soulage en nous gênant aussi, il arrive qu’il ne soulage rien, et il arrive qu’il nous soulage sans nous gêner.

Cependant, et l’on peut le constater sur le dictionnaire de médecine Vidal, il n’existe qu’un petit nombre de médicament qui n’occasionne pas tant d’effets secondaires. Un beau jour la médecine fera plus de progrès et il faut lui donner sa chance.

Je peux dire qu'on guérit d'un trouble bipolaire à condition que l'on est compris qu'un traitement est pour l'instant nécessaire pour éviter des rechutes.

 

5] Mes Recherches

 

En attendant, je continus l’objet des mes recherches,  en reste à la première définition du mot sensitif qui disait dans le petit Robert qu’en tout lieu la partie intelligente combattait la partie sensitive, et c’est pour cette raison qu’il se dégage prochainement comme problématique, le devoir d’arriver à certifier l’origine de ces hallucinations. Seraient-elles relatives à la dégénérescence d’une psychose maniaco-dépressive, au choc sonore de l’explosion d’AZF ou bien à l’évolution d’une sensitivité. Pour en être sûr, il en est en matière de santé mondiale, d’entreprendre une recherche en se servant d’un échantillon de la population mondiale comprenant des personnes qui disent avoir une mémoire photographique, qui disent être voyants, qui disent avoir des hallucinations, qui disent faire des rêves, qui disent avoir eu une N.D.E, (sortie du corps pendant une opération chirurgicale), qui disent être une réincarnation, qui sont capables d’imaginer une scène. Cet échantillon constitué et livré à un groupe de chercheurs se servant de l’imagerie fonctionnelle pourrait commencer à nous apporter quelques réponses objectives pour enfin régler une société qui se nourrit de contradictions.

Mon penchant pour la littérature a fait que je suis tombé par hasard sur une image de l'écrivain George Sand et me suis rendu compte que ce film que je vois à ma droite et quelque fois devant mes yeux est bien celui d'une femme qui monte à cheval et qui est George Sand.

En attendant, j'en suis là et m'adresse à vous intimement en espérant que mon témoignage ne sera pas un instrument de persuasion mais un instrument de réflexion

Aurais-je ou n'aurais-je pas une prédisposition pour la voyance, une mémoire photographique. Serais-je en connexion avec une personne décédée qui me fait voir un film, que moi seul voit, ou bien serais-je partie intégrante de ce film, donc une réincarnation.. Les différentes pathologies présentes après l’explosion d’AZF s’atténueront-elles ? L’existence d’une pré-sensitivité, d’une sensitivité, d’une hypersensitivtité, ainsi que les différents symptômes post-traumatiques liés à l’explosion d’AZF ne pourraient-ils pas être la résultante de l’ouverture progressive des chakras ?

 

Le cerveau ne serait-il pas comme une muscle qui fabrique des hallucinations dès lors qu’il travaille beaucoup ?

Les voyants qui ont des visions ne sauraient-ils pas victimes d’une suractivité cérébrale à laquelle vient s’ajouter un sens inouïe de la psychologie et de la communication ?

Nous entendrons nous pour dire que les hallucinations sont le fruit de l’activité cérébrale comme sont les rêves. ?

Doit-on exclure d’une société les gens qui ont des hallucinations ou ceux qui font des rêves chaque nuit ?

Lesquels doivent prendre absolument un  médicament ? 

Nos chercheurs travailleront-ils pour y voir clair et nous aider à nous accepter les uns les autres ?

 

  5] Interrogations

 

Sans une réponse sure des chercheurs, je peux imaginer tous les possibles :

 

Même si lors de mes délires, j’ai pu me prendre pour Jésus, Dieu ou un agent secret comme la plupart de ceux qui délirent lors d'une période maniaque de leur maladie maniaco-dépressive. Il n’en est rien. Absolument rien lorsque je pose ces réflexions qui suivent. Ce étant, je respecte une personne qui a donné sa vie pour transmettre un message mais je suis libre de penser ce que je veux sur tout sujet en attendant comme l’on dit : sa venue.

J’espère que mes réflexions ne vous choqueront pas, et qu’elles seront prises comme des hypothèses au bord de la saturation intellectuelle du chercheur qui cherche des réponses. Ne voyez là en somme que l’esprit à la fois innocent et chiant d’un enfant qui a soif de vérités pour asseoir sa vie et partager ses expériences et son parcours avec vous.

 

            A chaque pourquoi, y-a-t-il un parce que ou plusieurs parce que ?

 

            Moi, j’en suis là, au milieu de tout sans avoir une réponse à tout, mais à ce petit tout , j’apporte mon grain de sable..

 

Les ondes auraient-elles un effet sur l'organisme et certains d'entre nous seraient-ils plus réceptifs que d'autres ?

 

Vais-je devenir électro-sensitif comme un petit nombre d’américains ?

 

Les hallucinations visuelles et auditives seraient-elles l’émergence d’une vie passée ou d’une vie parallèle ?

 

Si la réincarnation existe vraiment, n'est-ce pas un enfer pour un réincarné de vivre en silence ou d'être condamné à revenir sur terre malgré lui ? 

 

Sommes-nous entourés d'un tissu de mensonges depuis la naissance ?

 

Certaines familles disposeraient-elle de personnes responsables de léguer un enseignement sur mesure par rapport à leur progéniture ? Le don de quelque chose se transmet-il ? Comment se  maîtrise ce don si l'une des personnes vient à manquer dans la famille pour effectuer cette tâche ?

 

Sommes-nous seuls dans l’univers ?

 

L’homme parviendra-t-il à glisser et se téléporter dans un espace multidimensionnel aussi bien qu’il l'a décrit dans ses œuvres de science- fiction ?

 

Si les écrivains parlent des muses, existent-elles vraiment ?

 

A en voir les œuvres de Jules Vernes, de Michel Ange, les travaux d’Einstein, l’imagination peut-elle être plus performante que l’on ne le pense et a-t-elle livrée tous ses plus beaux secrets ?.

Comment doit-on interpréter une légende, en tant que fiction ou réalité ?

 

Sommes-nous le fruit génétiquement modifié le long des siècles par une intelligence divine ou tout simplement dit par une ou plusieurs intelligences venues d’ailleurs ?

 

N’abriterions-nous pas dans notre corps un ou des voyageurs spatio-temporels, qui temporairement ou de manière permanente, seraient aptes à nous transmettre finalement la somme des vies passées dans différents corps, ce qui nous donnerait l’impression que nous avons vécu des vies antérieures. Notre corps ne serait qu’un véhicule pour eux et nous aurions l’impression alors, sans comprendre pourquoi, de dire: «  je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que je suis déjà venu ici, alors  que je ne me suis jamais déplacé jusqu’à ce lieu ». ?

 

Si chaque moitié rencontre sa véritable moitié, seraient-ils capables de faire venir au monde un être cher disparu ?

 

Serions-nous tous des enfants d’ailleurs devant vivre et lutter sur une terre mère de naissance mais non de conception, terre à parfaire, riche d’enseignements, mais qui sans orientation écrite,  semble pour chacun de nous l’enfer ?

 

Sommes-nous tous les brebis de dieu et  ne faisons-nous que l’aider à réaliser ses desseins ?

 

Sans réponses nous errons de livre en livre, de vérité en vérité, sur les chemins du savoir et de l’histoire à la recherche de certitudes, le vrai et le faux, le bien et le mal, le  bon dieu et le vilain petit diable, l’enfer et le paradis. Pourquoi tombons-nous sous l’emprise d’une secte en  attendant le retour du ciel et de tous ses saints. Croyez-vous qu’un saint viendrait à descendre vu l’accueil qui fut offert à Jésus par la croix ?

 

Et si dieu s’était dégonflé, et en attendant nous errons pour la plupart sur cette terre sans rien comprendre, rien à tout, et finalement simplement abandonnés dans la liberté du labyrinthe de la pensée ?

 

Le dédoublement du corps avec la perception de son double, serait-il une énigme qui selon les cultures, les religions, les médecines prendrait de multiples interprétations, sous la forme d’autres mots.

 

Y aurait-il un fond commun prenant différentes formes par l’utilisation nuancées de différents mots voisins ?

 

Dieu s’adresserait-il à chacun de nous sous diverses formes ? Et ce pourquoi ?

 

Sommes-nous tous les enfants de Dieu, et c’est pour cette raison qu’il nous en fait voir de toutes les couleurs ?

 

Où commence le libre arbitre de l’homme, s’il n’est que le sujet ou l’esclave de Dieu ?

 

Ne serions-nous tous pas de sacrés bons petits diables tant qu’on ne trouve cette lumière intérieure si revendiquée ?

 

L’univers ne se serait-il pas construit par la rencontre d’une série de lois et notions complémentaires et diamétralement opposées ?

 

Quels sont les mystères de l’univers qui restent encore à découvrir ?

 

Pourquoi n’arrivons nous pas à trouver des traits d’union entre plusieurs disciplines ?

 

Sommes-nous vraiment ce que nous pensons être ?

 

Sommes-nous vraiment ce que les autres pensent que nous sommes ?

 

« Je » serait-il un autre comme l’a si bien écrit le poète Rimbaud sous la formule : « Je est un autre » et qui serait vraiment cet « autre » ?

 

Pourquoi les hommes tombent-ils plus malades que les animaux alors qu’ils ont  tout pour être heureux et à peu près tout pour guérir ?

Si nous appliquons ce vieux précepte bouddhiste :     «  les hommes trouvèrent Dieu, montèrent en haut de la montagne, et le cachèrent dans le cœur des hommes ». Serions-nous simplement les marionnettes d’un compositeur divinement conscient à l’intérieur de nous-mêmes et à notre insu, qui ne cesse de parfaire la terre via une technologie qui nous dépasse ?

 

Revenons sur terre, soyons plus scientifiques.  Serions-nous capable d’accéder à la mémoire de nos ancêtres tout simplement parce qu’elle serait inscrite génétiquement dans nos cellules ? Et ce comment ?

 

Serions-nous sous l’interaction chimique, électrique, magnétique, sonore et lumineuse de notre environnement ?

 

Serions-nous capables, juste par le fait même de penser, que les informations qui sont véhiculées dans le cerveau, s’interconnectent sous forme de réseau de cerveau en cerveau, via l’énergie qui nous entoure, énergie vivante du vide qui serait capable d’être conductrice à travers toutes les terminaisons nerveuses de nos neurones ?

 

Qu’avait découvert Jésus, que nous n’avons pas su voir ou trouver, et qui l’avait conduit à la croix ?

 

Serions-nous simplement évolutifs jusqu’à ce qu’en tant que créatures, nous cherchions à nous parfaire et à retrouver l’essence même de celui qui nous a crée ? Où,  comment, pourquoi ?

 

Dieu et le diable ne feraient-ils qu’un et n’auraient-ils pas été inventés pour faire parler les curieux, comme moi, en ce moment, ou simplement ont-ils été crées pour diviser le monde entre croyants et non croyants, rendant désespérés les derniers, mais heureux les premiers par l’intime conviction que le grand maître irrationnel de l’univers est celui qui guide les consciences et la raison de nous tous ?

 

L’âme ne serait-elle pas un oiseau de liberté emprisonné dans un corps, qui pour s’envoler doit arriver à rencontrer à l’intérieur de son corps l’esprit à la fois divin et diablotin  qui lui gère son corps, condition nécessaire pour  obtenir la clé de la liberté sur terre et opérer de manière consciente dans des vies futures grâce aux  transmigrations successives de l’âme sur terre ?

 

L’homme ne serait-il en somme qu’un amalgame d’instances : la conscience, l’inconscient et l’association innombrable d’une liste infinie d’entités angéliques et démoniaques conçues par le grand architecte de l’univers pour nous faire évoluer sur terre ? Si telle était la vérité, il agirait avec ses créatures comme un enfant s’amuse avec ses jouets ? Serions-nous donc tous à la merci d’un créateur qui s’amuse avec ses créatures ?

 

Pourquoi, quand la médecine a atteint ses limites et ne trouve d’explication, la parapsychologie fait sa place et les religions prennent le relais par la suite ?

 

Pourquoi la plupart des personnes atteintes d’une psychose maniaco dépressive, sont comme prédisposées, lors d’une bouffée délirante à se prendre pour Jésus, la vierge Marie, Dieu, ou de grands hommes des siècles passés, dès lors que leur conscience est altérée ou anéanti dans une schizophrénie ? Seraient-elles  absorbées par une lumière intérieure d’origine inconnue qui se trouve alors comme déconnectée de la réalité dans laquelle le sujet vit ou bien  ces mots seraient-ils chargés d’une si forte connotation culturelle pour faire démarrer le délire. ?

 

Serions nous tous habités par une lumière intérieure décrite depuis tant de siècles qui nous joue trente six milles tours à la fois par seconde ?

 

Sommes-nous rien du tout finalement appartenant à une ordonnée Grand X et une abscisse Grand Y facteur de + l’infini et moins l’infini à la puissance p inventée par un groupe de plaisantins depuis que le monde est monde, pour nous faire tourner en bourriques et mieux nous assujettir par une croyance, fruit de l’imaginaire ?

 

Sommes-nous une génération en mutation le long des siècles ?

 

Ou plus sérieux encore, sommes-nous une génération altérée, chacun en fonction de sa pathologie, à Toulouse ou ailleurs en fonction d’une catastrophe ?

Comme vous le lisez, dès que je veux monter très haut, je me trouve devant un mur d’interrogations qui me condamne à atterrir sur un parterre plus réaliste

Pour l’instant, je suis sans réponses catégoriques, j’ai la liberté d’exposer mes idées et d’avoir des convictions, je suis les consignes que mes médecins me donnent et cherchent des réponses à droite à gauche comme tout le monde

J’ai un atout incroyable, j’aime écrire et c’est en écrivant que je pense que je m’investis réellement car je suis confronté à des thèmes qui parfois me dépassent.

FIN 

Aurais-je ou n’aurais-je pas une prédisposition pour la voyance, une mémoire photographique. Serais-je en connexion avec une personne décédée qui me fait voir un film, que moi seul voit, ou bien serais-je partie intégrante de ce film, donc une réincarnation. Telle sont les questions qui restent en suspens. Cependant si je dois m’asseoir sur une chaise et discuter près d’une table, je préfère faire débuter un débat par la présence incontestable d’après moi de stimulations perceptibles et non perceptibles par l’organisme vivant habitant un espace conductible.

Les circonstances de la vie ont fait que je suis tombé par hasard sur une image de l’écrivain George Sand et me suis rendu compte que ce film que je vois à ma droite et quelque fois devant mes yeux est bien celui d’une femme qui monte à cheval et qui est George Sand.

 

En attendant, j’en suis là et m’adresse à vous intimement en espérant que mon témoignage ne sera pas un instrument de persuasion mais un instrument de réflexion et de travail nécessaire.

L’ensemble de plusieurs réflexions peut en matière de recherche donner une orientation de travail si nous sommes adeptes de la logique.

 

Atterrissage forcé en larmes

 d'un jeune planeur sur une piste enneigé.

 

Lorsqu’une personne parle de ses vies antérieures, en fait-on un malade ?

Non une sainteté !

Lorsqu’un homme fait une prédiction, en fait-on un malade ?

Non un voyant !

Lorsqu’un homme enlève le feu, en fait-on un malade ?

Non un guérisseur.

Lorsqu’un homme trouve l’eau, en fait-on un malade ?

Non, un sourcier !

Lorsqu’un homme déborde d’imagination, en fait-on un malade ?

Non un génie !

Lorsqu’un homme entend l’appel de Dieu, en fait-on un malade ?

Non, un croyant !

Lorsqu'un homme tombe dans la défense de tout l'irrationnel, en fait-on un malade ?

Non un pape !

Lorsqu'un homme tombe devant un mur de questions sans réponse, en fait-il une maladie ?

Non une recherche !.

Lorsqu’un homme tombe dans les contradictions humaines, en fait-on un malade ?

Non, un penseur. !

Lorsqu’un poète n’arrive à s’exprimer, en fait-il une maladie ?

Non une métaphore  !.

Lorsque je rêve en dormant, en fais-je une maladie ?

Non un voyage !

Lorsque je vois une personne traverser un mur, en fais-je une maladie ?

Non une apparition ! .

Lorsque je deviens hypersensitif, en fais-je une maladie ? 

Non, une auto-connaissance ! .

Lorsque tu tombais dans la folie, en faisions-nous une maladie ? ,

Non une œuvre de Satan. !

Lorsque la vierge t’apparaissait, en faisions-nous une maladie ?

Non un lieu de pèlerinage…

            Lorsque

 

 …Une deuxième expertise sera demandée en vu des séquelles persistantes d’AZF dès avril 2005 et  différentes actions seront menées par des lettres adressées aux différentes institutions et responsables que je rencontrerai

 

 

Google

 

 

 

 

 [1] On m’a prescrit de l’équanil.

 [2] Acupuncture : thérapeutique consistant dans l’introduction d’aiguilles très fines en des points précis des tissus ou des organes où elles demeurent pendant un temps variable.

 [3] Filtre anti-bruit : petit bouchon,  ressemblant à un boulequiesse, adapté à ’oreille et muni d’un orifice et  d’un conduit très petit pour ne pas laisser entrer trop d’air dans l’oreille et filtrer ainsi le bruit.

 [4] décompensation : Rupture de l'équilibre de l'organisme face à une affection jusqu'alors bien tolérée.

 [5]  : oligospermie : manque de fertilité

 [6] spermogramme : Examen en laboratoire du sperme. Résultat de cet examen.

 [7] Acouphène : n.m. (du grec akounein, entendre, et phainein, apparaître)Méd. Sensation auditive, (bourdonnement, sifflement, etc) perçue en l’absence de tout son extérieur.

 [8] Hyperacousie : Méd. Sensibilité excessive, voir douloureuse, au son

 [9] psychotropes : Pharm. Se dit d’une substance chimique, (alcool, médicaments, etc) qui agit sur le psychisme.

 [10] Otologie : Etude de l’oreille et de ses maladies.

 [11] Vidéostygnanémographie :

 [12]   vestibulaire : Relatif au vestibule de l’oreille interne. Par extension. Relatif au labyrinthe ou à l’équilibration.  

 [13]   Réeducation vestibulaire:  « l’équilibre dépend de trois systèmes : vestibulaire, visuel et proprioceptif. La rééducation vestibulaire a pour but de favoriser la compensation d’un déficit vestibulaire par les autres composants du système nerveux central »

Proprioceptif : PHYSIOL. Sensibilité proprioceptive, propre aux muscles, ligaments, os.